Je ne pensais pas qu’en tenant une manette ou en cliquant sur une souris, j’allais en apprendre autant sur moi-même. Et pourtant. Derrière chaque partie, chaque quête, chaque personnage que j’incarnais, j’ai découvert des facettes de ma personnalité que je n’avais jamais vraiment regardées en face. Jouer m’a aidée à m’affirmer, à prendre confiance, à créer sans me censurer. Et aujourd’hui, j’aimerais partager tout ça avec toi. Parce que toi aussi, tu mérites de te sentir légitime.
Apprendre à croire en moi (même quand je perds)
Pendant longtemps, j’ai eu l’impression qu’il fallait être “bonne” pour mériter de jouer. Ne pas échouer. Être rapide, stratégique, performante. Mais les jeux m’ont vite montré autre chose : on ne devient pas forte en évitant l’échec, on le devient en y faisant face. Quand j’ai commencé Mario Kart, je passais mon temps à tomber. Aujourd’hui encore, je ne gagne pas toujours. Mais j’ai appris à rire de mes défaites, à recommencer sans honte, et à célébrer chaque petite victoire. Ce n’est pas une question de niveau, c’est une question d’affirmation de soi.
Me reconnecter à mon imagination
Certains jeux m’ont donné un espace pour créer librement, sans jugement. Chicory: A Colorful Tale, par exemple, m’a offert une palette de couleurs infinie pour m’exprimer. My Time at Portia m’a appris que construire un monde à mon image, même virtuel, pouvait m’aider à clarifier mes envies dans la “vraie vie”. Ces univers ont réveillé ma créativité, et m’ont montré que j’étais capable de bien plus que je ne le croyais.
M’écouter, vraiment
Dans un monde qui va trop vite, le jeu m’a permis de ralentir. D’écouter mes besoins. De choisir si je voulais une aventure en équipe ou un moment en solo, comme je l’expliquais dans cet article. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de jouer, il n’y a que la tienne. Et cette liberté-là, je la transporte maintenant partout, même hors écran.
Trouver ma place, à mon rythme
Il m’a fallu du temps pour me sentir légitime dans cet univers. Mais à force de jouer, de rituels bienveillants (je t’en parle ici), et de discussions avec d’autres joueuses, j’ai compris une chose essentielle : je n’ai rien à prouver. Ma place ne dépend ni de mon niveau ni de mon nombre d’heures de jeu. Elle dépend de mon plaisir, de mon engagement, de mon lien personnel avec ce que je vis à l’écran.
En conclusion ?
Aujourd’hui, je ne joue plus pour être performante. Je joue pour me retrouver, pour respirer, pour grandir. Et j’aimerais que toi aussi, tu puisses ressentir ça. Alors si tu te demandes encore si tu es légitime, si tu hésites à t’y remettre, ou si tu cherches ta place, je t’invite à lire cet article et si tu as peur des clichés, n’hésites pas à lire cet article. Parce que tu mérites d’explorer, de créer, de perdre et de gagner. À ta manière.
Et si un jour, tu veux me raconter ce que le jeu t’a appris sur toi… je serai là pour t’écouter en commentaire ou sur Instagram (@XP_aufeminin). 🎮💜
*Toutes les images utilisées dans cet article sont libres de droit
Sources :
- Mon expérience personnelle
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Women in Games France – Ressources et témoignages
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Esprit Riche – Ce que les jeux vidéos m’ont appris sur la vie
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Usbek & Rica – Pourquoi les jeux vidéo nous aident à mieux nous connaître