Je n’ai jamais eu besoin de monstres géants, de mondes sombres ou de combats épiques pour me sentir joueuse. Pendant longtemps, j’ai cru que pour être une « vraie », il fallait aimer les jeux réputés exigeants ou « sérieux ». Jusqu’au jour où j’ai décidé de chercher ce qui, moi, me faisait vraiment du bien en jouant. C’est là que j’ai découvert mon univers de jeux réconfortants. Il est doux, coloré, un peu romantique parfois, et 100% à mon image.
Des univers qui me ressemblent
Je suis du genre à m’émerveiller devant un décor pastel ou une animation bien faite. Les jeux aux graphismes doux et chaleureux me captivent bien plus qu’un réalisme sombre. C’est peut-être pour ça que je reviens toujours vers des titres comme Animal Crossing, Chicory: A Colorful Tale ou même Les Sims, où chaque détail est pensé pour apaiser.
Mon confort de joueuse passe aussi par l’ambiance. La musique, le rythme, l’impression d’être dans un cocon : voilà ce que je recherche. Ce n’est pas une fuite, c’est une vraie reconnexion à moi-même.
La vitesse dans la légèreté
Ça peut paraître contradictoire, mais j’adore aussi les jeux de course. Mario Kart, Speedstorm… ces moments de vitesse joyeuse me donnent un vrai boost d’adrénaline, sans jamais me mettre la pression. Il y a quelque chose d’enfantin, presque régressif, dans ces compétitions où je peux me dépasser tout en m’amusant. Et ça aussi, c’est du confort.
L’amour en pixel
Je suis aussi très attirée par les jeux qui intègrent une touche de romance. C’est peut-être cliché, mais j’aime suivre une histoire où les personnages évoluent, s’aiment, se découvrent. Nous avons Is it love… ou encore Coffee Talk, qui par exemple m’a marquée par la douceur de son écriture, son ambiance tamisée et les liens qui se tissent doucement autour d’une tasse. Parce que le jeu vidéo, c’est aussi de l’émotion.
Créer, styliser, imaginer
Construire une maison, styliser un personnage, choisir des vêtements pixel par pixel… c’est mon petit plaisir coupable. La maison du style sur DS, Dress to Impress, ou bien sûr Les Sims m’ont permis de créer mes propres mondes, sans règles strictes, juste avec mes envies. Et c’est sûrement dans ces jeux-là que je me sens la plus libre.
Accepter ce qu’on n’aime pas
Je n’accroche pas aux jeux d’horreur, aux ambiances trop sombres, ni aux univers où il faut être ultra-performante. Elden Ring, Resident Evil, très peu pour moi (et c’est totalement ok). Refuser un style de jeu ne m’enlève rien. Au contraire, ça m’aide à mieux cerner ce que j’aime, ce qui me fait du bien.
En conclusion, il faut créer sa propre bulle
Aujourd’hui, je vois le jeu vidéo comme un espace personnel, presque intime. Ce n’est pas un terrain d’épreuve, mais une bulle où je peux respirer, ressentir, rêver. Et toi aussi, tu as le droit de te construire cet espace. Tu n’as pas besoin de « prouver » que tu es joueuse. Si tu cherches encore ta zone de confort, je t’invite à explorer, à tester, à noter ce qui te fait sourire ou ce qui te détend. Et à rejeter, sans complexe, ce qui ne te parle pas.
Et si tu te poses encore des questions sur ta légitimité dans le gaming, je t’invite à lire mes commandements de la joueuse libre. Parce qu’il n’y a pas une seule façon de jouer, mais des milliers (dont la tienne).
Et toi, comment as-tu trouvé ta zone de confort en jouant ?
Tu peux m’en parler en commentaire ou sur Instagram (@XP_aufeminin), j’adorerais les découvrir. 🎮💜
*Toutes les images utilisées dans cet article sont libres de droit
Sources :
- Mon expérience personnelle
-
Arte – “Les jeux vidéo rendent-ils heureux ?” (émission “Tracks”)
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Youtube – Game Spectrum : “Peut-on jouer pour aller mieux ?”
- Ciao Zone de confort – 7 jeu confiance en soi pour booster votre estime
Je me reconnais tellement dans ce que tu partages !!
Ton article m’a vraiment aidée à mettre des mots sur ce que j’aime dans le jeu, sans pression ni comparaison. Merciiiii pour cette bulle bienveillante !!!!!!!